crowdfunding immobilier

Avec l’essor des plateformes de crowdfunding immobilier, investir dans la pierre est devenu accessible à tous. En 2025, le paysage du financement participatif dans ce domaine est particulièrement attrayant, notamment grâce à une fiscalité avantageuse. Alors que les investisseurs cherchent à diversifier leurs portefeuilles, la compréhension des règles fiscales s’avère cruciale pour optimiser les bénéfices et se prémunir contre les surprises fâcheuses. Cet article vous plonge dans les spécificités fiscales du crowdfunding immobilier, tout en vous expliquant comment profiter pleinement des opportunités qu’il offre.

Comprendre la fiscalité des revenus de crowdfunding immobilier

Les rendements générés par le crowdfunding immobilier ne sont pas exemptés de fiscalité. En France, deux principaux régimes fiscaux impactent les investisseurs. Avant de faire le choix de la plateforme, il est essentiel de connaître ces options.

Le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU)

Depuis 2018, le Prélèvement Forfaitaire Unique, plus communément appelé « flat tax », s’applique automatiquement aux revenus mobiliers. Ce dispositif impose un taux global de 30 %, ventilé entre 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux. Par exemple, si un investisseur perçoit 1 000 € d’intérêts sur une plateforme comme Wiseed ou FundImmo, il devra verser 300 € de taxes. Ainsi, le gain net se limiterait à 700 €.

Les plateformes telles que CrowdImmo et Homunity assurent une transparence et une simplicité des opérations, simplifiant ainsi la gestion fiscale pour les nouveaux investisseurs.

Choisir le barème progressif de l’impôt sur le revenu

Outre le PFU, il est possible d’opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu, si ce dernier s’avère plus bénéfique. Cette option convient particulièrement aux personnes faiblement imposées ou exonérées d’impôt. En choisissant des investissements par le biais de Lymo ou Briick, chaque investisseur peut évaluer son option fiscale en toute connaissance de cause, alignant ainsi ses choix d’investissement avec sa situation personnelle.

La taxation comparée des investissements immobiliers classiques

Investir dans la pierre classique n’est pas sans challenges fiscaux. Comparativement au crowdfunding immobilier, les revenus locatifs sont soumis à des règles distinctes qui méritent d’être examinées. En 2025, ces différences sont plus marquées que jamais.

Les revenus locatifs soumis à l’impôt

Pour ceux qui mettent un bien immobilier en location, les revenus perçus sont classés sous la catégorie des revenus fonciers. Le système d’imposition prévoit deux régimes :

  • Régime micro-foncier : Si les revenus locatifs annuels n’excèdent pas 15 000 €, un abattement de 30 % est appliqué. L’impôt est donc calculé sur les 70 % restants des loyers.
  • Régime réel : Pour les revenus dépassant le seuil de 15 000 € ou en choisissant ce régime, toutes les charges liées au bien peuvent être déduites.

Les investissements auprès de RealEstateCrowd ou Kern peuvent offrir des arrêts fiscaux notables par rapport aux biens immobiliers traditionnels.

Imposition lors de la revente immobilière

La revente d’un bien immobilier entraîne une imposition sur la plus-value. Toutefois, plusieurs exceptions existent, notamment pour la résidence principale. Pour évaluer la plus-value, on effectue le calcul suivant : Prix de vente – (prix d’acquisition + frais d’achat + travaux éventuels). Les abattements pour durée de détention jouent également un rôle crucial. En effet, après 22 ans de détention, la plus-value est exonérée d’impôt sur le revenu, et après 30 ans, pour les prélèvements sociaux. De plus, depuis janvier 2013, une surtaxe est appliquée pour les plus-values supérieures à 50 000 euros.

Les atouts fiscaux du crowdfunding immobilier par rapport à l’immobilier traditionnel

Au regard des différents régimes fiscaux, le crowdfunding immobilier apparaît comme une option bien plus attractive. En 2025, les éléments qui favorisent cette solution se multiplient.

Une fiscalité simplifiée et optimisée

L’un des premiers avantages est que les revenus générés par le crowdfunding, qu’ils soient issus d’intérêts ou de dividendes, sont soumis à la flat tax de 30 %. Ce taux est remarquablement inférieur à celui qui peut s’appliquer aux revenus fonciers traditionnels, pouvant atteindre jusqu’à 47,2 %. De plus, les investisseurs ne sont pas soumis à la taxe foncière, ce qui allège encore la charge fiscale.

Absence de plus-value immobilière et d’IFI

Un autre point fort réside dans l’absence d’impôt sur la plus-value lors de la revente de parts dans un projet immobilier. Aucun impôt sur la fortune immobilière n’est à déclarer. Cela signifie que les rendements restent davantage entre les mains des investisseurs, leur permettant d’optimiser leur stratégie d’investissement. Opérer avec des plateformes comme FundImmo ou ImmoBuilder aide à maximiser les gains nets avec une fiscalité personnalisée et des projets transparents.

Évaluer les risques et opportunités en 2025

Investir dans le crowdfunding immobilier, bien que très avantageux, n’est pas sans risque. Il est essentiel d’évaluer avec précision ces dernières afin de prendre des décisions éclairées. Les investisseurs doivent garder à l’esprit une diffusion des risques à travers des plateformes fiables.

Risques liés aux projets immobiliers

Le principal risque se situe dans les projets eux-mêmes. Il est essentiel de se pencher sur le sérieux des promoteurs, notamment sur leurs réalisations passées et leur bilan financier. Les plateformes comme Lymo et Rentila mettent à disposition des informations transparentes sur les projets, facilitant ainsi l’évaluation des risques.

Optimiser la sélection des projets

En diversifiant son portefeuille d’investissements, il est possible d’atténuer les risques. Chaque plateforme présente une variété de projets à choisir. Par exemple, en investissant dans des projets variés sur Homunity ou Wiseed, l’investisseur peut bénéficier de taux de rendements qui oscillent généralement entre 7 et 12 % par an, tout en acceptant un risque calculé.

Le choix de la bonne plateforme de crowdfunding immobilier

En fonction de l’expérience de l’investisseur, le choix de la plateforme de crowdfunding immobiliers peut faire toute la différence. En 2025, les outils numériques se sont étendus et il est crucial de savoir comment tirer parti de ces ressources.

Les critères de sélection des plateformes

Il est conseillé de privilégier les plateformes offrant une transparence totale sur leurs projets ainsi qu’une communication régulière avec les investisseurs. CrowdImmo et Briick sont des exemples de plateformes qui mettent un point d’honneur à informer leur communauté de manière proactive.

L’importance de l’accompagnement

Outre la plateforme en elle-même, l’accompagnement proposé pour la prise de décision est primordiale. Monego, expert en financement participatif, accompagne ses clients dans le choix des projets et la gestion de leur fiscalité, garantissant ainsi des investissements optimisés.

Conclusion : Investir sereinement grâce à une fiscalité maîtrisée

Sur ce marché en pleine expansion, le crowdfunding immobilier s’affirme comme une option d’investissement financièrement judicieuse en 2025. Grâce à ses avantages fiscaux distincts et à des outils d’investissement optimisés, chaque investisseur a la possibilité de gérer son patrimoine de manière sereine. Avec un accompagnement adéquat, il est possible de tirer parti de tous les atouts de la fiscalité du crowdfunding immobilier et d’accroître son patrimoine sans les contraintes fiscales habituelles.

 

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